samedi 20 décembre 2014

Triste réalité


Cette année fut assez difficile émotionnellement.  La perte de mon papa m’a beaucoup chagrinée.  Mais comme si ce décès n’était pas suffisant il y a plusieurs personnes assez proches de moi qui ont décédé, pour en nommer que quelques uns, il y a eu mon cousin, mon oncle aveugle, le mari de ma collègue de 29 ans et il y a quelques semaines la cousine de Bel Amoureux âgée de 32 ans et quelques autres décès un peu plus éloignés …

Chaque fois ça ravive la perte de mon papa.  Aux funérailles de mon père j’ai pleuré mais jamais comme aux funérailles des autres.  Je pleure et pleure, je crois que je me laisse le droit de pleurer car je n’ai pas de responsabilités à faire lors des autres funérailles.  Imaginez pour mon papa c’est moi qui lui a rendu hommage.  Je n’étais pas capable de le faire sans pleurer à la maison, mais une fois à l’église j’ai fait cela sans donner un show de larmes.

Je parle de ceci, car du côté de mon père il me reste deux oncles.  Les deux sont plus âgés que mon père et les deux ont trouvés ça très difficile de voir leur petit frère partir avant eux.  Le plus vieux de mes oncles  a 86 ans, exactement le double de mon âge, cet été on a réalisé cela et les deux on trouvait cela bien drôle.  Cet oncle de 86 ans est super en forme et il a toute sa tête, il demeure dans une résidence pour personnes âgées autonomes, il y a une blonde et imaginez il conduit encore sa voiture.  Mon autre oncle à 82 ans, c’est à cause de lui que j’écris ce billet, il est aussi dans une résidence pour personnes âgées, une différente.  Il est un peu entré là contre son gré, il est allé à l’hôpital et quand il en est sorti son épouse l’avait fait placer là.  Mais c’était rendu le temps, il avait besoin d’aide et ma tante ne pouvait plus s’occuper de lui, elle a déjà de la misère à s’occuper d’elle-même, mais ça c’est une autre histoire.

Ma mère est bien inquiète de mon oncle de 82 ans.  Il tombe souvent, il se sauve de la maison de retraite, il est aussi confus.  Hier, elle était toute à l’envers quand on s’est parlé au téléphone,  mon oncle a tombé deux fois le matin et il est entré à l’hôpital, pour genre se remettre en forme.  On a connu cela avec mon père, il venait tellement faible qu’il devait avoir des transfusions sanguines et autres soins.  C’est aussi comme cela que mon papa a contracté sa bactérie mortelle.  Les pauvres personnes âgées, elles n’ont plus de système immunitaire et elles attrapent ce qui traîne dans les hôpitaux.  Je pense souvent à mon oncle de 82 ans, j’ai de la peine pour lui et aussi pour mon papa, ça ravive toute son histoire.  Mais mon pauvre oncle de 82 ans n’a pas eu la même chance que mon papa, il était entouré de nous ses 4 enfants, on allait le voir souvent à l’hôpital, s’il avait besoin de quelque chose on était toujours prêt è l’aider.  Mon oncle il n’a pas d’enfant, que son épouse.  En plus je viens de lire que les visite sont interdites à l’hôpital à cause de l’épidémie de grippe.  C’est en fait bien pour ma maman, car la connaissant elle aurait été le visiter à plusieurs reprises et elle aussi elle doit faire attention à sa santé.

Ce n’est pas un billet trop heureux, mais c’est malheureusement ma réalité en ce moment.  Nous aurons sûrement un joyeux Noel mais peut-être un peu moins festif qu’ordinairement.

6 commentaires:

  1. Il y a des années comme cela où on perd plusieurs êtres chers... dans mon cas ce fût en l'an 2000 où j'ai perdu ma mère, une de mes meilleures amies et également un beau frère ... c'est fût difficile de les voir partir ... Ton billet m'y fait penser... et c'est certain que de vieillir en âge nous rapproche du jour où se sera notre tour d'être face à la mort...
    Je te souhaite, malgré tout, de passer de Joyeuses Fêtes!

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    1. Merci madeleine :)
      Aujourd'hui je suis moins triste, ça m'arrive par vague et chaque fois j'en suis surprise.

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  2. Je te trouve très bonne d'avoir su rendre hommage à ton père sans pleurer. Je n'ai pas su le faire pour le mien, ce sont mes frères qui ont lu un texte d'hommage. C'est certain que le vieillissement de ceux qui nous entourent et leur mort est difficile à vivre. Je suis pas mal là-dedans moi aussi. Il y a malheureusement des limites à ce qu'on peut faire. S'inquiéter ronge par en dedans et ne rend service à personne, surtout pas à ceux dont on s'inquiète. Alors, aller bien, être solide, souriante, affirmée et parler de sa vie car on est bien vivante, c'est probablement le plus beau cadeau que l'on puisse apporter aux malades. Ils ont besoin de cette vitalité. Lâche pas ma belle!

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