vendredi 28 mars 2014

Dépassement 2 et petit incident

Je viens d’avoir une conversation avec Bel Amoureux et j’ai lu le blogue de Rosabelle qui disait que les gens n’écrivent plus beaucoup dans leurs blogues, alors en mettant les deux ensemble je me suis dit que j’avais une belle petite histoire à conter dans mon blogue.
Avec l’énergie de mon dernier billet où je parlais de dépassement, je me sens en pleine possession de mes moyens.  Je vais à mon gym cette semaine.  Je suis toute belle, un gilet rose, les pantalons du genre ‘legs in’ noir et rose qui s’agencent avec mon gilet, même les bas sont roses.
Je fais ma musculation régulière et après je pense à mes sauts de petits bancs de plyométrie que je veux bien maitriser.  D’autant plus que j’ai appris que pour les femmes il faudra faire le petit et le moyen banc dans la compétition.  Le moyen je n’ai pas osé l’essayer samedi passé.  Donc je me dis qu’au gym il doit bien y avoir des bancs de plyométrie là aussi, je m’informe et oui il y en a un.  Il est différent de ceux qu’on utilise au kickboxing, mais je me dis je vais m’essayer je suis capable de m’adapter.  Celui-ci est ajustable.  Je l’installe pas au plus bas, mais la coche au-dessus du plus bas …  Je fais comme mes instructeurs m’ont montrés, c’est-à-dire monter un pied à la fois en commençant d’un côté, à quelques reprises, ensuite l’autre jambe aussi à quelques reprises.  Là, je regarde la chose et je me prépare mentalement à y sauter à pieds joints.  J’hésite, je marche un peu autour, finalement je me lance, mais j’ai hésité en me lançant et mon avant-jambe du côté droit touche le banc et moi je suis brusquement propulsé par en arrière, je suis étendue sur mon côté droit, de tout mon long.  On se rappelle, je suis habillé tout en rose, cette journée là et en plus je porte mes lunettes … Je fais vraiment madame !  Quand je réalise que je suis sur le plancher tout ce que j’entends c’est un grand silence.  Je crois que tout le monde ont arrêté de parler lors de ma chute.  Laissez-moi vous dire que je ne suis pas resté plusieurs minutes, même pas beaucoup de secondes sur le sol.  Je me relève et deux jeunes hommes se sont approchés de moi pour me demander si j’étais correct.  Bien gentils ces jeunes hommes.
Sur le coup c’est mon orgueil qui a été touché.  Mais plus tard, j’ai réalisé que j’ai un bleu (ecchymose) sur l’avant jambe, un sur la fesse, un sur le bras et un sur ma main et j’ai beaucoup de courbatures sur le côté droit.  Dans l'auto je vois le bleu de ma main enfler ...
Hier je parle de cela à mon instructeur favori de kickboxing, et une fois qu’il s’est assuré que j’étais correct, il avait un petit sourire …  Il m’a dit Une Femme en Santé tu t’es planté voilà tout, mais tu l’as essayé.  Hummm  c’est vrai que ce genre d’affaire ou ce genre de plantage ne m’est pas trop arrivé dans ma vie.  C’est la nouvelle Une Femme en Santé !
J’ai conté ma chute à quelques collègues de kickboxing et une me dit, tu sais les femmes peuvent montés un pied après l’autre sur le moyen banc !!!  Quoi personne ne m’a dit cela.  Je pense qu’on a voulu me pousser un peu, et c’est correct.
Tantôt j’en parle avec Bel Amoureux et il me fait remarquer qu’avant je ne l’aurais pas essayé, il m’a dit Une Femme en Santé tu te mettais des barrières et c’était très difficile de te les faire enlever.  Holalala pourquoi je me mettais de tels obstacles dans ma vie.
En passant pour ne pas avoir une peur à vie de ce genre d’exercice je suis allée me pratiquer sur les steps de danse et j’ai monté graduellement la hauteur.  Là je suis prête pour samedi, j’ai hâte à samedi, jeune instructeur a dit qu’il m’aiderait avec cela.  Si samedi je me plante, bien c’est beaucoup moins pire au kickboxing, nous sommes sur des tapis épais qui absorbent bien plus que le sol du gym.

lundi 24 mars 2014

Dépassement

La semaine qui vient de passer a été pour moi une semaine de dépassement. Franchement je ne croyais pas qu’on pouvait se dépasser physiquement encore à l’âge de 42 ans. Maintenant que j’écris cela je trouve que ma façon de pensée était triste, pourquoi ne pouvons-nous pas nous dépasser à n’importe quel âge ? J’imagine que ça fait partie de mes barrières psychologiques, je vous dis qu’elles sont assez puissantes ces barrières. Mais ce qui est agréable c’est que dans la vie on rencontre des gens qui sont là prêts à nous aider à nous dépasser …
 
Comme je parlais ici que je me cherchais des buts afin de définir la nouvelle Une Femme en Santé, mon instructeur favori de kickboxing m’en a donné un. Il y aura une grande compétition de ‘Fitness Challenge’ et il m’a mis au défi de l’essayer. C’est comme un grand circuit d’obstacles où tu essais de faire le meilleur temps. En passant je commence à avoir un peu peur de faire cela, il y a des gens qui me parlent de l’an passé ce qui est arrivé et comment ils se sont sentis et surtout j’entends si tu le termines c’est déjà bon, le parcours peux durer entre 8 et 13 minutes (j’espère que je ne ferai pas le pire temps). Bon déjà je me demande c’est quoi cette patente là qui me ferait lâcher en cours de route, pour que j’arrête il faudra que ce soit extrêmement difficile, à suivre ...

Alors le climat au centre est que les gens en parlent, quelqu’un mentionne qu’il y aura des bancs de plyométrie, il faut sauter à deux pieds sur les bancs. Une petite panique s’empare de moi, jamais, mais vraiment JAMAIS je n’ai fait cela et dans ma tête je ne suis pas capable de le faire, hey n’oublions pas que je pesais 118 livres de plus il y a 2 ans. Dans ma tête c’est souvent un obstacle. Au centre il y a une gentille jeune fille qui est à l’accueil, mais je sais très bien que cette gentille jeune fille est également ceinture noire en Jiu-Jitsu et est instructeure dans cet art martial, donc capable d’aider, je lui demande conseil pour comment m’y prendre. La gentille jeune fille s’aperçoit que je n’ai jamais fait cela de ma vie. Elle vient avec moi au banc et m’explique et me le fait essayer. Tadam, je suis capable !!!! Oui oui capable de sauter sur le banc ! Maintenant je me pratique partout, je monte au moins une marche d’escalier de cette manière, Bel Amoureux fait toujours le saut et me demande si je suis correct.

Mais mes exploits ne se terminent pas là, en fin de semaine il y avait un entraînement spécial en vue de cet évènement. Bien certainement j’y ai participé. Premièrement j’ai bien aimé le défi physique de cet entraînement. Il y avait quelques exercices à faire avec le bosu. J’ai toujours vu le bosu avec la partie plane par terre, là pour ces exercices, la partie ronde était dessous et on devait se tenir en équilibre sur la partie plane et faire des squats et rebondir un ballon, j’étais totalement incapable de faire la partie avec le ballon, mes jambes tremblaient beaucoup, ça prenait toute mon énergie pour rester debout. Alors quand j’ai vu que pour une autre station il fallait faire encore des squats et un autre exercice de bras j’y allais un peu avec peur. J’embarque sur le bosu de la façon que je le pouvais, mais vraiment j’avais l’air handicapée, un jeune instructeur me vois et me montre patiemment la technique à utiliser. Imaginez qu’on doit également sauter à deux pieds sur le bosu. Ouf il est resté devant moi pour me sécuriser, mais j’ai été capable, ce n’est pas super confortable encore, mais je l’ai réessayé toute seule et oui j’étais capable.

Suite à ces deux réussites personnelles, je me sens tellement puissante, tellement accomplie, l’euphorie que ça m’a apporté est difficile à décrire, mais c’est quelque chose qui a fait du bien à mon âme. Je sais que je peux faire des choses que je pensais impossibles pour moi. Quelques barrières psychologiques ce sont envolées. Quel bon sentiment ...

samedi 15 mars 2014

Vague d'amour

Presqu’une semaine que mon reportage a passé au téléjournal.  Je ne suis pas revenue parler de mon reportage une fois passé à la télévision.  Une fois l’entrevue terminé je n’étais pas si contente de moi.  Mais avec le montage j’ai ADORÉ !!!!  J’avais peur que les phrases soient prises hors contexte et que je n’en sois pas contente, mais non, tout tombe bien. 
J’aime le bout avec mon instructeur favori, il sait quoi faire pour nous faire paraître bien il est bien professionnel.  En passant c’est lui qui m’a toujours encouragé, c’est lui qui a entendu mes frustrations qui viennent avec une perte de poids, oui c’est moi qui a fait les efforts mais lui et Bel Amoureux mon tellement épaulés.  J’aime aussi le bout dans la classe, il y a des gens qui m’ont dit que ce devait être intimidant être dans un si gros cours, on s’en souvient je me plaçais derrière au début …  Là pour les besoins de l’entrevue j’étais tout en avant et j’étais confortable malgré tout.  Quand je parle de l’autobus et que je trouve que je prends peu d’espace je me trouve comique.  C’est certain que je me suis trouvé des défauts, je ne vais pas les soulever car une fois que je les ai dits aux gens, personnes n’avaient remarqué.
Depuis que l’entrevue a passé au téléjournal moi je suis sur un super gros high …  En fait je dis toujours à Bel Amoureux que je suis submergée par une vague d’amour, mais toute une vague d’amour.  À tous les jours il y a quelqu’un qui va me parler de cela et on me dit bonne, déterminée, disciplinée etc    Il y a pleins de beaux adjectifs qui me sont attribués.  Ce que est aussi surprenant c’est quand une personne viens me voir et elle me dit, Wow Une Femme en Santé j’avais aucune idée que tu avais perdue du poids.  Je suis au maintien depuis 10 mois, alors j’ai connu des gens depuis ces 10 mois et ces gens n’ont aucune idée qu’il y a eu une autre Une Femme en Santé qui n’étais pas si épanouie.
Le processus de perte de poids est long et pas toujours agréable.  Mais le après est tellement agréable, tous ces jours, ces semaines, ces mois ont pu paraître longs et pénibles, mais ça en vaut tellement la peine.
J’avais mis le lien de l’entrevue dans les commentaires de l’autre poste, mais je vais le mettre en fin de ce poste.  Avec ce lien ça brise à tout jamais l’anonymat de ce blogue, au début ça me dérangeait, mais finalement je suis une Nouvelle Une Femme en Santé et mon blogue évolue avec moi.
Et moi je m’en vais surfer sur ma vague d’amour …  Souper entre amies de filles ce soir !

samedi 8 mars 2014

Image

Il est assez tard et je n’ai toujours pas sommeil, peut-être le grand café que j’ai bu en bonne compagnie de La Moringue m’a affecté plus que je le pensais que ça le ferait, mais aussi ces jours-ci je suis un peu énervée par quelque chose.
La semaine passée Radio-Canada (RC) est venue faire une petite entrevue avec moi.  Cette  semaine il y a un petit spécial sur des gens qui ont une histoire da santé inspirante.  J’ai été demandé pour y parler de ma perte de poids.  L’entrevue a duré une vingtaine de minutes, ils m’ont aussi filmé en train de faire des exercices individuel, en faisant du kickboxing avec mon entraîneur et aussi dans le cours avec les autres.
Après l’entrevue je n’étais pas si contente de ma performance, il me semble que je n’étais pas si inspirante que cela.  Mais tous les gens qui m’ont écouté et qui ont vu l’entrevue m’ont assuré que c’était très bien.
Cette semaine RC a commencé à faire la promotion de ces petits reportages spéciaux.  Ils ont fait une bande annonce, on m’y vois dans la bande annonce, j’y montre mes shorts que j’ai déjà montré ici sur mon blogue et je parle un peu et je fais du kickboxing.  Ensuite durant le téléjournal ils ont montré 2 extraits.  J’ai tout enregistré.
Ce genre d’attention sur moi brasse des affaires en moi …  Entre autre mon image corporel.  J’ai refait jouer un des extraits, je l’arrêtais et je m’évaluais, la première fois je constate que j’ai l’air pas pire, pas de bourrelet, je semble mince.  Deuxième arrêt, toujours la même chose, troisième, quatrième fois etc toujours la même affaire, je parais bien !  Elle est où la grosse Une Femme en Santé ?  Une Femme en Santé est rendue mince, mais son cerveau ne vois pas cette image, mais là, à la télé j’ai bel et bien la preuve et j’ai bien essayé d’avoir une pose où je pourrais dire ha voilà Une Femme en Santé avec ses bourrelets, mais en vain …
Je n’ai pas vu le résultat final, mais je me lance ici … Le reportage va durer 2 minutes 30 secondes et sera au téléjournal de 18 h, ce dimanche à Radio-Canada Ottawa-Gatineau.  Si jamais vous n’avez pas le poste et ça vous intéresse je viendrai donner le lien quand l’entrevue sera disponible sur le web.