Souvenirs

 

Mon dernier billet portait sur le fait que j'avais suivi mon plan alimentaire pour le temps de Noël. 

J'étais en visite dans le temps de Noël, les tentations venaient facilement, car je n'avais pas le contrôle sur l'environnement.

 

Pour le temps du jour de l'an, j'étais dans mes affaires.  Beaucoup plus facile de se contrôler.  On a eu 2 soupers dans la belle-famille, ça demande un peu de contrôle, mais ça s'est fait assez bien.

 

Mais il y a une affaire qui m'a tracassée et qui me tracasse encore et ce qui me dérange c'est que c'est relié aux souvenirs, sentiments reliés à la nourriture.  Le 31 décembre au soir, j'avais le goût de manger du chocolat qu'on appelle Rosette, c'est du chocolat sans grande prétention, très basse qualité, mais ce chocolat était toujours en abondance au jour de l'an.  Il y en avait chez ma grand-mère, chez ma tante qui nous recevait pour le dîner du jour de l'an et chez mes parents.  Coller deux chocolats ensemble était un délice. 

 

Une chance qu'il y en avait pas à la maison, car j'aurais peut-être sauté dedans et j'aurais collé deux chocolats et hummm mangé les rosettes.

En fait, petite confidence, il y en avait à la maison, Bel Amoureux a eu une boîte de ce chocolat offert par ma mère.  Dans ma rage de je voudrais en manger, mais je suis frustrée, car c'est le 31 décembre au soir et tout est fermé je ne peux en acheter, j'ai pensé au chocolat de Bel Amoureux, il était tout en haut de l'armoire, il l'avait mis hors d'atteinte pour ne pas me faire souffrir.  Je suis resté quelques minutes devant l'armoire et j'avais ce dialogue interne avec moi même. 

 

Prends-en juste quelques-uns ....

La boîte est déjà ouverte ...

C'est si bon deux rosettes collées ensemble ...

Ça fait si longtemps ...

 

Je ne peux pas faire cela ...

Je ne peux pas abandonner pour un chocolat qui dans le fond ne goûte même pas bon !

Tu le sais par expérience que quand on recommence à prendre du chocolat, les premières bouchées ne sont pas bonnes, car notre goût a changé un peu ...

 

Soupirs ces minutes ont été très longues !

Mais en même temps, j'ai tellement appris sur l'effet qu'ont les souvenirs sur moi.

Ma vie jusqu'à il y a quelques années a été basée sur la nourriture.  Quand j'aurai des souvenirs qui feront surfaces, ils feront sûrement référence d'une façon ou d'une autre à la nourriture.

Me rappeler ma grand-mère était un souvenir réconfortant et malgré tout il impliquait la nourriture.

Il va falloir qu'en période où les souvenirs sont aptes à remonter que je sois alerte de cela et que je ne me laisse pas porter par les souvenirs et la nourriture.

 

Finalement, les chocolats rosettes n'ont pas eu victoire sur moi, j'ai gagné !

 

En écrivant ce billet, je voulais aussi vous parler de comment je me sens bien.  Car les souvenirs sont parfois trompeurs.

J'ai le foie faible, le chocolat me tue de ce côté.  Combien de lendemains du jour de l'an je me réveille et euuuu j'ai mal au foie, mais c’est drôle ce n’est pas de cela que je me rappelle quand je pense aux chocolats rosettes.  Cette année mon foie se porte très bien et ça fait du bien !