Dernièrement avec ma perte de poids je me fais féliciter pour mon courage, ma détermination et tous les adjectifs qu’on peut utiliser pour dire que quelqu’un est bon. C’est le fun de se faire dire de telles affaires. C’est vrai que pour perdre du poids il faut bien du courage et une bonne dose de détermination, sinon les résultats ne sont pas là !
Là où j’accroche, c’est quand on me dit, mais toi c’est facile tu es assez bonne, ou tu as bien plus de courage que moi, ou encore toute cette démarche t’est facile.
J’essaie toujours d’encourager tout le monde en disant que tous ont cela dans le fond d’eux bla bla … Mais des fois je me trouve imposteure …
Voici des moments qui me font dire que je suis imposteure …
- Je vais au gym, mais c’est toujours difficile d’y aller.
- Ma belle photo de moi souriante en vélo, j’ai du me pousser ce matin-là. J’aurais aimé rester à lire mes magazines sur mes chaises Adirondacks dans ma cour arrière.
- Le kick boxing, heureusement qu’il y a un horaire fixe et que quelques personnes s’attendent à m’y voir, car j’ai souvent le goût de rester sur mon divan les soirs de semaines et le samedi matin flâner en pyjama dans la maison.
- Faire des concessions sur la nourriture, ce n’est pas facile non plus. La crème glacée est en exposition à l’épicerie, les kiosques à patates frites commencent à ouvrir et moi aussi j’aimerais mieux un soir aller chercher une poutine sur le pouce au lieu de prendre du temps de me cuisiner un bon repas santé et plein de nutriments, de bons oméga 3, de fibres, d’antioxydants, etc
- Prendre l’autobus après le boulot serait la solution facile, même si je suis prête, mes chaussures de marche avec moi, du linge de rechange je dois me parler chaque soir pour ne pas prendre l’autobus.
Quand j’ai ces idées, je me sens imposteure, il me semble que je ne devrais pas avoir ce genre d’idée moi, je suis si BONNE. J’en ai un peu gros sur le cœur. Ce n’est pas facile plus pour moi que pour vous, c’est DIFFICILE pour tout le monde, moi y compris.
Ma vie paraît terrible vue comme cela, tiens tiens on dirait que je viens de tomber de mon trône tout d’un coup à vos yeux. Je sais que je vais me faire dire Une Femme en Santé il faut faire ce que l’on aime dans la vie, il ne faut pas se pousser à faire un exercice car on risque de lâcher. Ça fait des années que je m’entraîne en gym, ce n’est pas demain que je vais arrêter et si je m’écoutais je serais seulement dans ma maison à ne rien faire et à manger de la mauvaise bouffe et ça, on sait que ça ne mène pas vers un but gagnant.
Je vous rassure, ce n’est pas si grave, il y a des temps où tout cela pèse plus lourd (tiens tiens) dans la balance (tiens tiens 2). Ce sont seulement que des petites batailles internes,ma petite voix de la conscience dit quelque chose et la petite voix d’Une Femme en Santé dit autre chose. J’aime penser que la petite voix d’Une Femme en Santé est la petite voix de la vieille Une Femme en Santé, celle qui était grosse, cette voix qui essai de m’entraîner vers où j’étais avant. Elle ne m’aura pas cette voix, je dois maintenant parler pour moi. Moi Une Femme en Santé qui est mince et qui doit s’affirmer, se voir et agir comme cela !
Oui je suis différente et je dois m’apprendre (apprendre sur moi-même) et chasser ce sentiment d’imposteure et vivre en paix avec ces activités J